Les Techniques de la Kinésiologie
Je qualifierai la kinésiologie de science mixte en ce sens qu'elle allie les dernières avancées scientifiques dans les domaines de pointe tels que la physique quantique, la neurophysiologie à une approche profonde de la nature humaine.
Une séance réussie est une sorte d'alchimie entre le praticien et le consultant. Par quels moyens y arrive-t-on ?
Le test musculaire
Le test musculaire kinésiologique est au kinésiologue ce que le pinceau est au peintre. C'est son outil de travail qui lui permet d'interroger l' «inconscient» de la personne via son corps. Ce système de communication fait appel au tonus musculaire, notion indépendante de la force musculaire. Dans les années 60, Georges Goodheart, chiropracteur américain, met en évidence une relation entre le tonus musculaire et le stress.
Les expressions populaires telles que « les bras m'en tombent » ou « j'ai les jambes coupées » sont une illustration de l'influence d'un stress de type émotionnel sur nos muscles. En voici l'explication physiologique :
Lorsqu'on étire un muscle (par exemple un muscle du bras lorsque le kinésiologue appuie légèrement sur le poignet), l'information selon laquelle un muscle est étiré monte instantanément au cerveau qui renvoie, par voie reflexe, au muscle l'ordre de se contracter. Le kinésiologue va alors sentir un verrouillage au niveau du poignet; en d'autres termes le poignet s'arrête de descendre sous sa pression.
Plaçons-nous à présent dans le cas où un stress existe sur cette ligne de communication cerveau-muscle. Dans ce cas, l'information descendante n'arrivera pas au muscle qui, de fait, ne se contractera pas. Ceci se traduira, pour le kinésiologue, par le fait que le poignet déverrouillera c'est-à-dire descendra sous sa pression. En pratique, le kinésiologue pose une question non verbale puis exerce une légère pression sur un muscle indicateur comme un muscle du bras. La présence ou l'absence de tonus musculaire constitue une réponse binaire du corps à la base du langage de communication entre le kinésiologue et « le corps» du consultant.
En d'autres termes :
- Verrouillage du bras ==> absence de stress ==> "oui" à la question posée
- Déverrouillage du bras ==> présence d'un stress ==> "non" à la question posée.
Protocoles de correction
Dans le canevas d'une séance de kinésiologie la correction énergétique intervient après avoir mobilisé l'énergie perturbée, c'est-à-dire après effectué la recherche des causes du blocage. L'analogie entre les protocoles de correction et des outils de réparation automobile me semble pertinente. Le préalable à une réparation automobile réussie est l'identification correcte de la panne. Il en est de même en kinésiologie ; les protocoles de transformation de l'énergie ne peuvent avoir un effet pérenne que si le praticien a correctement mobilisé l'énergie à transformer.
La kinésiologie permettant de travailler sur les différents plans, physique, émotionnel, comportemental… les protocoles utilisés peuvent être très variés. Le praticien proposera l'ensemble de sa « boite à protocoles » et le test musculaire lui permettra d'appliquer le protocole de correction le plus adapté au consultant. A titre d'exemples je citerai les familles de protocoles suivantes :
- Les protocoles dérivés de l'énergétique chinoise utilisant des points reflexes, des points d'acupressure, la stimulation de certains points des méridiens, les tests musculaires …
- Les protocoles travaillant directement sur les champs d'énergies, les chakras …
- Les protocoles travaillant sur les propriétés cérébrales (intégration des fonctions cérébrales, diminution des stress émotionnels, modification des schémas de pensées négatifs pour le consultant…) utilisant les mouvements oculaires, le contact frontal occipital, des mouvements corporels …
Des informations relatives à l'historique des ces méthodes sont disponibles sur le site, dans le livre « Histoire de la kinésiologie ».
